Le gouvernement PS recrée les Renseignements Généraux pour mieux suivre les conflits sociaux!
Le PS se comporte exactement comme l’attend la classe possédante, en menant une politique patronale féroce que la droite aurait eu bien plus de peine à faire accepter.
Supprimés en 2008 et fusionnés avec la DCRI sous la droite, les célèbres « RG » chargés de renseigner le gouvernement sur l’état de l’opinion et les mouvements sociaux, viennent d’être discrètement recréés sous le nom de Service Central de Renseignement Territorial.
Ce dernier doit aussi lutter contre l’économie souterraine.
Les grandes oreilles, c’était le nom donné aux Renseignements généraux, les fameux « RG », ce service de police créé en 1908 et chargé de renseigner le gouvernement sur l’état de l’opinion et « surveiller » hommes politiques, journalistes, responsables économiques et sociaux, même si au cours du temps, leurs champs d’action ont évolué.
Au détour du tout récent rapport de la Délégation parlementaire au renseignement, co-présidée par l’ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin, on apprend qu’un Service central de renseignement territorial (SCRT) vient de voir le jour.
Implanté dans chaque département, il est composé de 1.900 fonctionnaires de police (contre 3.900 pour les ex-RG) et de quelques dizaines de gendarmes.
Mais les effectifs devraient augmenter en 2015. A ceux-ci s’ajoutent 700 policiers de la préfecture de police de Paris également chargés du renseignement.
Cette information s’ajoute au décret d’application du très contesté article 20 de la loi de programmation militaire (LPM). Ce texte prévoit un accès très vaste des services de l’État aux télécommunications (téléphone, SMS, Internet, etc.) des Français, et à toutes les informations qui transitent par les réseaux nationaux.
Pendant ce temps, la répression sauvage se déchaîne.